Dans la sourate Myriam le Coran affirme que Jésus est un Signe divin et une Miséricorde divine.
Cette sourate confirme que Jésus est pur de tout péché :
(Sourate 19 : MARYAM (MARIE), Verset 16) : «Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit, qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. Elle dit : “Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. Il dit : “Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur”. Elle dit : “Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? ” Il dit : “Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un Signe prodigieux pour les hommes, et une Miséricorde de Notre part.»
Dans ce verset, on notera que Dieu
fait le don d’un Fils Pur. Donc, il n’a pas créé Jésus au sein de Marie en
lui disant « Soi et il fut ! »
Jésus était vivant et Dieu en fit un don à Marie.
Et la nature de ce bébé est précisée d’une
manière explicite dans ce verset du Coran : Jésus est Pur,
c’est-à-dire sans l’ombre de la moindre tache, du moindre péché ou de la
moindre action condamnable.
Les savants musulmans
al-Tabari, al-Baidawi, et al-Zamakhshari se sont mis d'accord pour dire que
l'expression "le plus saint" signifie irréprochable, innocent et sans
péché. Avant la naissance de Christ, l'inspiration divine a déclaré que celui
qui devait naître par l'intervention de l'esprit de Dieu vivrait toujours de
manière sainte, sans commettre un seul péché.
Il est important de de souligner que ce verset
parle de ce que sera Jésus.
C’est Dieu qui annonce que Jésus
sera un Signe prodigieux ou divin pour les hommes et une Miséricorde
Divine (émanant de Dieu), puisque cette Miséricorde est issue de Dieu.
Un autre verset confirme que Jésus est un Signe
divin :
(Sourate 23 : AL-MUMINUNE (LES CROYANTS), Verset 49) : «Et Nous avions apporté le Livre à Moïse afin qu'ils se guident. Et Nous fîmes du fils de Marie, ainsi que de sa mère, un prodige (un Signe divin).»
Et le Coran précise, que vue sa nature, Jésus, est pur
de toute tache, puisque n’ayant commis aucun faute nécessitant le pardon de
Dieu, Et à travers sa vie terrestre, il constitue en lui-même un Signe divin
miraculeux (« Ayatou Allahi » d'où dérive le terme Ayatollah) et une Miséricorde Divine pour
l’humanité.
Christ
n'a pas reçu ce titre unique de la part des hommes, mais directement de Dieu.
Il n'a pas reçu le titre, "Le Signe de Dieu," pour être parvenu à
être diplômé d'une formation supérieure dans une université, mais a porté ce
titre éminent dès le tout premier jour de sa vie sur cette terre. En
opposition, les plus hauts rangs des musulmans Chiite sont réservés pour
d'éminents savants ayant gagné le titre d'Ayatollah, ce qui signifie "le
signe d'Allah." Beaucoup de musulmans ont insisté sur l'honneur qu'ils
portaient à Khomeiny, parce qu'ils ne l'ont pas seulement appelé "Ayatollah"
(le Signe de Dieu) mais également Ruhullah ("l'Esprit
d'Allah"). Les chrétiens avaient trouvé leur "Signe de Dieu"
depuis 2000 ans, en Jésus-Christ! Les Chiites avaient leur célèbre Ayatollah
seulement depuis quelques années. Quelle est la différence entre Khomeiny et
Christ? Le fossé entre ces deux hommes est infranchissable.
Christ
a guéri le malade, a purifié le lépreux, a vaincu la mort, a nourri l'affamé, a
réconforté l'affligé, a béni ses ennemis. Khomeiny, par contre, a abandonné son
peuple dans deux guerres désastreuses. Il a maudit toutes les personnes qu'il
considérait comme des ennemis de l'Islam. Quelle différence indiscutable entre
l'Ayatollah des chrétiens et celui des chiites!
Des
érudits musulmans Sunnites se sont sentis offensés par l'Ayatollah Khomeiny
quand il a permis a ses disciples de l'appeler "L'Esprit d'Allah"
(Ruhu-Allah) ou "L'Esprit du Saint" (Ruhul-Qudsi). Même Mahomet n'a
pas accepté de porter lui-même ce genre de titres. Des savants sunnites de
différents pays arabes rencontrés à Casablanca (Maroc) sont tombés d'accord
pour condamner cette pratique. Le Roi du Maroc Hassan II, a annoncé
publiquement que tant que Khomeiny n'empêcherait pas ses disciples de
l'appeler Ruhullah ou Ruhul-Qudsi (Esprit Saint), il
(l'Ayatollah Khomeiny) devrait être exclu de la religion Islamique et ne
devrait plus être considéré comme un musulman. Le Roi a basé sa déclaration sur
la preuve Coranique qu'il existe seulement un seul homme dans l'histoire du
monde qui a le droit d'être appelé "L'Esprit du Saint": Jésus,
le Fils de Marie, parce qu'il est né du Saint-Esprit.
Pour
condamner les Chiites, les Sunnites ont clairement confessé que Jésus est la
seule personne à être née par l'Esprit de Dieu.
Conclusions :
Si une parole est un moyen
de communication, il en est différemment de la Parole divine. Le Dieu invisible
se révèle dans Sa Parole qu'Il envoya dans le monde :
" Sa Parole (Son
Verbe) qu'il a placé en Marie, un Esprit émanant de lui... "
(Sourate An-Nisa' verset 171).
Nous constatons en lisant
le Coran et la Thora que c'est par Sa Parole que Dieu créa le ciel et la terre
:
"Lorsqu'Il décide une chose, Il dit
seulement: Sois, et elle est aussitôt. " (Sourate 2:117),
"Dieu dit: Que la
lumière soit! Et la lumière fut..." (Genèse 1 : 4).
Jésus est donc la Parole
créatrice, Dieu et Sa Parole ne font qu'un, ce qui expliquerait pourquoi Jésus
déclara :
"Moi et le Père
nous sommes un." (Jean 10 : 30).
Le titre de « Rouh-Allah
» (Esprit de Dieu), que lui attribue le Coran, semblerait confirmer sa présence
au moment de la création:
"La terre était
informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'Esprit
de Dieu se mouvait au-dessus des eaux" (Genèse 1 : 2)
ainsi que son unité avec Dieu.
Jésus est donc bien la
Parole de Dieu fait chair comme l'affirmait l’apôtre Jean :
"Au commencement
était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu...
Elle est venue chez les
siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à
ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de
Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la
volonté de l'homme, mais de Dieu." (Évangile de Jean 1 : 1-13)
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